Le chemin qui mène jusque là
Tu es arrivée sur ce blog parce que peut être tu veux trouver ta voie, ton job idéal, celui qui te va comme un gant, que tu aurais envie de faire toute ta vie, qui soit ta passion, que tu aimes tout simplement. Mais aujourd’hui, ce n’est pas le cas.
Pourquoi? Déjà tu as passé toute ta vie à faire un travail qu’il faut en te disant qu’il fallait trouver un travail qui paie les factures, un travail où il y a un marché. Tu as choisi des études en vue d’entrée dans le marché du travail sous les meilleures auspices, tu as fais le bon bac pour avoir la bonne école. En fait, ton chemin a été tracé bien avant que tu ne prennes ce travail. Tu t’es retrouvé dans ce boulot que tu n’aimes pas. J’extrapole un peu. En fait, c’est ce qui m’est arrivé surtout.
Jamais, je ne me suis demandée ce que j’aimais, ce que je voulais faire. Mais plutôt mes choix ont longtemps été dirigé par ce besoin de créer une vie stable, avec une carrière, un boulot qui paie bien, pour assurer mes arrières, avec le bon bac, les bonnes notes. En suivant ce chemin sécurisant, j’ai fini tout droit dans une vie qui ne me plaisait plus. En fait, pendant des années ça allait jusqu’à ce que je me rappelle que je déteste mon travail et que j’en ai ma claque des RTTs et d’une promotion dans cette boite.
Mais qu’est ce qui a manqué ? Faire ce que j’aime, le boulot que j’aime.
Bah comment faire ça? Ecouter mon coeur. Lui me dira ce que j’aime faire.
Have the courage to follow your heart and intuition, they somehow already know what you truly want to become. – Steve Jobs
Euuhhh méga hic. Je n’ai jamais fait ça…. Je n’avais mis jamais le coeur en premier. Le choix du coeur était perdu entre tous les « Il faut que », « Je dois », « C’est pas cher », « Ça marche », « C’est à la mode », « C’est ce qui se fait », « Ce qui ce que truc muche a fait et elle a beaucoup aimé », « J’ai besoin de ça ». La conséquence de ça, c’est que j’avais un appart meublé chez ikea, avec plein de trucs dépareillés, des vêtements achetés parce que c’étaient pas chers ou en soldes, pleins de trucs que je faisais qui ne m’intéressaient qu’à moitié, je vivais une vie qui me ressemblait pas. Donc pas étonnant que je faisais un métier qui ne me plaisait pas non plus.