Pourquoi j’ai changé de vie

13/02/2017

pourquoi changer de vie
Je dis souvent que c’est à cause de ma maladie que j’ai changé de vie. En fait, c’est la raison qui m’a mise au pied du mur. Mais c’est un enchevêtrement d’idées et de pensées qui m’ont mené à changer totalement ma vie. Ma maladie est seulement un des facteurs déclenchants au fond.

En fait, ma reconversion est le fruit d’un long processus de réflexion qui a vraiment remis en cause toute mon existence.

Vous savez ce que les gens disent lors des conversations métaphysiques. Bah je suis le fruit d’une conversation métaphysique avec moi même. Pas ce genre de conversation qu’on a à 3h du mat avec une bande de gens bourrés et en partant du principe qu’on sait que ça ne mènera à rien.

Je voulais pour parler de toutes ces raisons et ce questionnement existentielle qui est à l’origine de mon changement de vie, qui a provoqué la recherche de sens et l’envie de faire de ma passion mon métier.

Ce qu’on retient en maison de retraite

Je ne sais pas pourquoi mais hier soir j’ai pas arrêté de penser à cette conversation que j’avais eu avec mon pote David. Fallait que je vous le raconte. Je ne vous ai jamais parlé de mon ami David. C’est un pote d’école d’ingé. Lui étudiant en génie des systèmes urbains et moi génie informatique. On est rentré dans la vie active en même temps. On a vu nos carrières avancés et évolués. Entre 2 bières, il nous arrivait de nous demander où on serait dans quelques années.

Un jour, il me raconte cette histoire qui va me rester sur le coeur. Il me parlait de l’expérience d’une de ses amies qui travaille en maison de retraite.

David: “Tu sais de quoi parlent les vieux dans les maisons de retraite ?
Moi: “Non chai pas.
David: “Il parle de leurs enfants et de leurs voyages.
Moi: “Ah ouais…. C’est tout ?
David: “Ouais.
Moi: “Et ceux qui ont travaillé toutes leurs vies, qui n’ont pas d’enfants? Ils parlent de quoi ?
David (d’un air triomphant) : “Bah ils ne parlent pas.
Moi: “Nooonnn ?
J’en reste surprise et choquée. C’est juste un extrait de toutes les choses qu’on peut se raconter lol. David si tu me lis 😛. Je sais pas si tu souviens de cette conversation mais elle m’a marqué. Elle a remis en question pas mal de chose dans ma vie.
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Crois en tes rêves

02/02/2017

Crois en tes rêves

Le courage d’y croire

Je sais que ce n’est pas intuitif pour tout ceux qui disent “Je veux le voir pour le croire“. Mais tes rêves ne se réaliseront qu’à partir du moment où tu y croiras.
C’est facile de croire quand tu vois les choses. C’est facile de croire une fois que c’est fait. Mais croire quand c’est une idée folle, croire quand ton intuition te susurre cette idée, croire quand tout le monde pense le contraire. Là, c’est courageux !

Toutes les personnes, qui vivent leurs rêves aujourd’hui, y ont tous cru un jour. Elles n’ont pas attendu de voir et de croire après.

Si tu ne crois pas que tu y arriveras, tu auras toujours le regard tourné vers ce qui pourrait échouer. Tu douteras. Tu te mettras des bâtons dans les roues. Tu chercheras des raisons qui expliqueraient pourquoi ça ne marchera pas. Tu ne seras qu’à moitié engagée. Tu ne feras pas grand chose. Tu resteras derrière le doute.

Commence par y croire.

Tes rêves te challengeront.
Tes rêves te demanderont toujours de croire d’abord.
Tes rêves n’existeront qu’à partir du jour où tu y croiras.

Believe you can and you’re halfway there – Theodore roosevelt

Soit assez folle pour y croire.
Soit assez effrontée pour oser croire que l’impossible est possible.
Soit assez visionnaire pour voir ce que les autres ne voient pas.
Soit assez courageuse pour écouter ton intuition.

Une fois que tu y croiras, il n’y aura plus rien qui ne te retiendra. Plus personne ne pourra te faire changer d’avis. Il ne restera plus qu’à trouver comment tu vas y arriver.
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Ses mots en plein coeur

26/01/2017

Ses mots en plein coeur
Je voulais vous partager quelque chose de personnel, un petit trésor que j’ai écris lors de mon dernier Nanowrimo. Ce n’est pas en lien avec le développement personnel. Aujourd’hui, je vous parle de ma moitié :). C’est le texte que préfère mon mari.

Nous photomaton - coach de vie

Juste avant de partir à Zürich

Lui a du mal à parler des émotions, des choses en général. Il est économe en mot. Il pense que ça ne sert à rien de faire des longs discours. C’est surtout les actions qui comptent. Lui dit très peu comment il vit les choses.
Avec mon côté anxieux, j’imagine toujours des choses désagréables qui expliqueraient pourquoi il ne s’exprime pas. Mais à chaque fois qu’il me dit ce qu’il pense, ce qu’il a sur le coeur, soit je fond en larme parce qu’il m’a touché soit je reste blême parce que je ne comprend pas haha. C’est un homme simple. Il n’a pas besoin de dire de fioritures. Moi j’aime bien les fioritures. (C’est pas étonnant que ce soit moi qui blogue et pas lui 😛 ) J’ai besoin qu’on me convaincs et qu’on me fasse des tirades. Sauf que lui, avec 3 mots, il peut me toucher en plein coeur.

Je vous re-situe la scène. En début d’année 2012, il commençait à stresser parce qu’il ne savait pas comment il allait faire pour rester en France puisque son doctorat s’achevait en Juin de la même année. Par chance ou hasard (mais il n’y a pas de hasard), on apprend que Google avait des bureaux à Paris et qu’ils recrutaient des ingénieurs. Inespéré, il envoie son CV. Le processus de recrutement prend des mois et s’éternise. Il devait avoir un poste à Paris mais en cours de route il s’avère qu’il n’y a plus de poste à Paris mais plutôt à Londres ou Zürich. Il choisit Zürich.

On est à gare de Lyon. Son train est à quai. On voit les personnes les uns après les autres monter dans le train. On cherche sa voiture, sa place et on y dépose sa valise. Je sais que je ne partirais pas. Il revient sur le quai avec moi. Il y a surement beaucoup de bruit autour de nous. Mais j’ai comme un moment où tout se ralentit. Les personnes marchent vite et vont rejoindre leurs voitures. Je suis dans ses bras. J’ai pas envie qu’il parte. Je vois les couples qui s’embrassent sur le quai et se quittent facilement. Ça n’a pas l’air d’être difficile pour eux. Ça n’a pas l’air d’être leur première fois. Moi, c’est la première fois que je le laissais aller à Zurich. Mais pas la première fois qu’on allait expérimenter la relation à distance.
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Trouver sa voie : Conseil n°1

22/01/2017

trouver sa voie - conseil 1
J’ai des personnes qui m’écrivent et me demandent des conseils. Je voulais les partager ici car ça peut aider d’autres personnes aussi. Ça m’a donné l’idée de commencer une petite série de conseils simples et pratiques. Je débute par celui ci.

Il y a une première chose qui me plombait quand je voulais tellement trouver ma passion mais je savais pas par où commencer.

Je ne sais pas ce que je veux

J’arrêtais pas de dire « Je sais ce que je ne veux pas mais je ne sais pas ce que je veux ». Je l’ai dit plein de fois. J’en restais là dans ma réflexion. Donc je n’avançais pas. J’arrêtais pas d’énumérer ce qui n’allait pas, ce que je ne voulais plus, ce qui me frustrait. J’arrivais pas à décoller mes yeux de cette situation qui me pourrissait le quotidien et je disais inlassablement « Je sais ce que je ne veux pas mais je ne sais pas ce que je veux ».

On me demandait ce que j’avais envie et je répondais « Je sais ce que je ne veux pas mais je ne sais pas ce que je veux ». C’était suffisant pour clôturer une conversation. Si je disais que je ne savais pas, c’est que je ne savais pas. Je ne cherchais pas plus loin. Je crois que j’avais besoin de statuer sur le fait que je ne voulais plus ma situation actuelle et exprimer un peu mon ras le bol. .

Mais en disant ça, ça ne m’aidait pas à savoir ce que je voulais, à avancer dans mon projet. « Je sais ce que je ne veux pas mais je ne sais pas ce que je veux » Ce n’est pas la fin de la conversation. Ce n’est pas suffisant. Je suis restée là dedans pendant des mois sans faire de progrès. Continue Reading

Toi, tu feras le chemin

13/01/2017

Toi tu feras le chemin
Pendant longtemps, j’ai eu du mal à parler de mes difficultés à continuer à travailler dans un job qui ne me plaisait plus. Mais petit à petit, ma langue s’est déliée. J’ai réussi à vivre au grand jour ce que j’endurais. . Je parlais de mon mal être à mes collègues, mes amis, les amis de mes amis. Moi qui me suis longtemps sentie isolée dans ce cas, j’ai été surprise de voir que c’était une situation qui touchait beaucoup de personnes. À un moment donnée dans leur carrière, beaucoup ont remis en question leur métier. Beaucoup auraient aimés avoir un travail plus épanouissant. Beaucoup ont ce rêve. Mais peu vont faire le chemin. Peu vont être assez fou pour y croire et agir pour y arriver.

Cette situation concerne les jeunes, les moins jeunes, les personnes aigries que tu ne soupçonnerais pas avoir des rêves. J’en ai entendu des rêves, des regrets, des espoirs, des histoires de rêves avortés. Beaucoup ont ce rêve de faire quelque chose qui leur plaise vraiment. Mais peu vont faire le pas. Peu vont aller étancher leur soif de passion.

Toi, ça ne sera pas ton cas.

Toi, tu feras le chemin.
Parce que tu me lis.
Parce que ce rêve te tient éveillé.
Parce que tes lundis matins sont des cauchemars et même peut être tes dimanches soirs.
Parce que tu ne vis que pendant les moments de sursis du vendredi soir au dimanche.
Parce que tu n’as pas le choix. Tes rêves te le demandent.
Rien d’autre ne te motive, pas ton travail, pas la retraite, pas les RTT.
Tu veux t’échapper

Toi, tu feras le chemin.
Toi, tu vas trouver la solution.
Ça prendra le temps qu’il faudra.
Ça pourra prendre toutes tes ressources.
Mais tu sais que rien ne t’empêchera de trouver.
Toi, tu ne laisseras pas tomber
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A ma lectrice idéale

06/01/2017

coach de vie - lectrice idéale

Pendant longtemps, je ne savais pas pour qui je bloguais, pour quelle audience. Ça m’a beaucoup perturbé. Je me demandais si les gens allaient aimer, si je disais des choses compréhensibles, si ça allait les intéresser tout simplement. J’étais assez perdue. Il n’était pas facile pour moi de bloguer dans ces conditions.

Ma lectrice idéale

On vous dit toujours de parler à une lectrice idéale ou une cliente idéale qu’il faut la connaître sur le bout des doigts, savoir ses problèmes, ses habitudes, ce qu’elle mange… A un moment donné, j’avais presque laissé tomber cette idée parce que ça m’agaçait. Et je n’arrivais pas à écrire pour moi même (faut apprécier ce qu’on écrit hein 😉 ) et pour une personne fictive et ne pas savoir si ça lui parlait ou pas. Fallait être moi même et en même temps se mettre dans les chaussures de quelqu’un autre.

Le mois dernier, j’ai eu ma réponse. Ma lectrice idéale, ma cliente idéale ! (pfffiouf grand soulagement) C’est pas quelqu’un que je ne connais pas, une personne lambda qui a tel ou tel problème. Ce n’est pas non plus la moyenne de toutes les personnes qui m’ont contacté.

Qui aurait besoin de mon aide et mes conseils? (Roulement de tambour )
Bah moi même !! Ma cliente idéale, c’est moi il y a 2 – 3 ans.

Quand j’étais tellement bloquée dans mon travail quand je désespérais, quand je croyais être la seule, quand je ne savais plus à quel saint me vouer. Cette Anna complètement désespérée. Cette version de moi même qui était perdue, qui ne savait pas par où commencer, qui cherchait désespérément de l’aide mais qui ne trouvait aucun témoignage, aucun blog qui résonne avec elle.

Anna 2014

Je voulais vous présenter cette Anna 2014:

Anna 2014Elle n’en pouvait plus du tout de son travail mais avait du mal à sortir la tête de l’eau et était complètement dégoûtée du travail, qui voulait tellement changer de carrière mais ne savait pas du tout comment faire. Elle ne voulait plus attendre seulement les week-ends, les vacances, la retraite pour enfin vivre !

Elle avait tellement peur de tout lâcher, de tout risquer pour quelque chose qu’elle pensait presque impossible “faire de sa passion son travail ». Elle avait terriblement peur de tout perdre.

Elle avait tellement envie d’y croire. Elle voulait trouver sa vocation, avoir ses réponses. Elle ne supportait plus sa réalité, ses lundis cauchemardesques. Elle voulait une carrière qui ait un sens, où elle puisse s’épanouir vraiment, où elle aurait de la joie de se lever le matin pour faire ce qu’elle aime, elle voulait un métier qui puisse faire avancer le monde. Elle voulait aider les autres.
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Life coach

Reconversion professionnelle : Est-ce que tu arrives à vivre de ton activité ?

28/11/2016

reconversion-professionnelle-vivre-de-son-activite
Je voulais répondre à la question qu’on me pose un peu trop souvent. “Est-ce que ça marche ? Est-ce que tu arrives à vivre de ton activité?” On m’a posé cette question (ou les variantes) à plusieurs reprises depuis que je me suis reconvertie. Ça me fait chier franchement. Voilà je l’ai dit. Haaannn je dis des gros mots dans mon blog. Oui. Bref lol.

Les personnes qui s’enquièrent de ma santé financière: Ma mère (normal). Des personnes que je connais et même des personnes que je connais pas me le demandent aussi (C’est un peu n’importe quoi…). Je pense que ce sont des personnes ont envie de se reconvertir mais elles n’osent pas et viennent me demander si financièrement ça va bien de mon côté. Surtout maintenant que ça fait 18 mois. On vient vérifier la température par ici.

Ça me fait chier parce que d’une ça ne les concerne pas et de deux, je n’ai pas à leur dire.

J’ai tendance à dire ” Oui ça marche” pour clôturer le sujet mais aujourd’hui je pense que ça mérite que j’y réponde vraiment.

Je comprends pourquoi on me pose cette question. L’un des plus gros freins qui empêche la reconversion, c’est l’argent. C’est l’inquiétude de beaucoup de mes clients aussi et de toutes les personnes qui veulent se reconvertir en fait. La question de l’argent, de la sécurité financière. On a envie de survivre et de bien vivre. On se reconvertit et on voudrait surtout pas perdre ce chèque à la fin du mois.

La reconversion : pas pour l’argent

J’ai envie de dire que ce n’est pas pour ça que je me suis reconvertie. Pas pour ça que je le fais, pas pour avoir 2500 euros à la fin du mois.

On va me répondre mais “ouiii mais faut bien manger, vivre, payer les factures non ? Tu peux pas ignorer ça.” On me l’a déjà dit celle là aussi.

Vous savez quoi ? J’avais déjà un travail qui me payait les factures et même très bien. Pendant 6 ans, j’ai fait ça. Ça m’a asséché l’âme de l’intérieur. Ça m’a tué à petit feu de faire quelque chose que j’aimais pas, qui me parlait pas qui ne faisait pas avancer le monde… Bref, quelque chose que je savais faire, que j’étais douée pour faire, où on me payait bien pour faire.

Si je devais faire ça pour l’argent et bien j’aurais continué. Je n’aurais pas changé de métier. Je n’aurais pas cherché ma passion sans relâche. Je n’aurais pas investi dans ma formation. Je n’aurais pas monté mon entreprise. Je n’aurais pas fait tout ça. Pas pour l’argent.
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Aimer l’automne

10/11/2016

Aimer lautomne
On est en plein automne et je suis complètement amoureuse de toutes ces couleurs flamboyantes qui colorent les arbres: du jaune, de l’orange, des touches de rouges et de vert qui résistent. J’avais commencé à aimer l’automne en Corée quand j’y étais. Les érables rougissaient et les gingko prenaient de jolies teintes jaunâtres. Le soleil brillait dans le ciel et les températures flirtaient avec les 20-25 degrés. C’était magique.

automne en coree

Automne en Corée – Crédits : english.visitkorea.or.kr

L’automne n’était pas comme à Paris, qui pour moi résonnait avec la fin de l’été, la pluie, le froid, l’humidité, le vent, les gros manteaux, la morosité, les gros nuages noirs, les journées qui raccourcissent. Je disais que c’était le début de la fin. En fait, c’était le début de la fin dés que les journées raccourcissent dés le 22 juin hahaha. Mais avant que l’automne ne pointe son nez, il faisait chaud au moins. Après c’était la fin de cocotier, la déprime jusqu’en Avril, une longue agonie…

Cette année, début Octobre, j’ai commencé à lire et entendre. “J’adore l’automne !” Ça m’a interpellé. Moi qui déteste l’automne, j’ai commencé à avoir un regard différent. Je me suis mise à apprendre à aimer l’automne à Paris pour ce qu’il est et découvrir les merveilles qu’il recèle. On a eu la chance d’avoir des jolies jours ensoleillés à Paris en Septembre et en Octobre. Il a même commencé à faire froid. Les arbres ont changé de couleur et ont commencé à perdre leurs feuilles.

anna-life-coach-automne

Une petite escapade à Giverny

Pendant mon break de 3 mois, j’ai pris la fabuleuse habitude d’aller au jardin du Luxembourg. À chaque fois que j’ai besoin de me remplir d’inspiration. Une petite promenade et bam. Je rentre avec une énergie renouvelée et parfois même un nouvel article.
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Chemin de vie : 2 ans

25/10/2016

chemin-de-vie-2-ans

Il y a 2 ans, je me suis lancée et le blog est né comme un cri du coeur.

“For the first time, I thought it was a good idea to write my own blog and to talk about this journey.”

Anna Chen Life Coach

Moi il y a 2 ans


Je débutais ce blog en ne sachant rien du tout. Juste l’envie d’écrire, de partager, de relater mon chemin, de trouver des personnes comme moi qui étaient aussi perdues que moi.

Avant, je pensais qu’on écrivait dans un blog seulement quand on avait un passion. Rien qu’en débutant ce blog, je m’en suis pas rendue compte à l’époque, mais c’est ma passion de partager mon aventure de développement personnel. On ne peut pas écrire et partager autant d’articles à propos quelque chose qui ne nous passionne pas.

Quand j’écrivais ces mots pour la première fois, je n’avais aucune idée de ma passion. Je ne savais pas ce qui allait arriver. J’étais pétrifiée avant de publier l’article. Je faisais comme un saut dans le vide.

Rétrospective

Je met un point d’honneur à toujours regarder d’où je viens. Au lieu de me frustrer et me dire que je n’y suis pas encore, je trouve plus d’inspirations à regarder d’où je viens et à quel point j’ai avancé.

2 ans après: 48 articles, ma vocation, une formation de coaching, une entreprise de coaching, des clients, des workshops…

Aujourd’hui, je suis moins perdue. J’ai trouvé plein de personnes qui sont sur le même chemin que moi. Je partage. Pas assez peut être. Je dis ça mais j’ai quand même 48 articles publiés et et 25 autres brouillons en attente. Je partage. J’écris. Je mûris sur mon chemin. Ce n’est plus la fougue du début à crier au monde entier que je suis perdue comme on lance une bouteille à la mer.

Je vous propose de relire ces 2 ans d’aventure avec moi: Continue Reading

Outil de développement personnel

Changer ses histoires / Changer sa vie

08/10/2016

changer ses histoires changer sa vie

Ces histoires que j’ai trop racontées

L’autre jour c’était la énième fois que je racontais les mêmes histoires à mon mari.
Ça commencent souvent par “Je t’ai raconté la fois où …?” Parce que je sais qu’après plus de 8 ans de vie commune on s’est raconté plein de chose et qu’on a un peu fait le tour de nos histoires. Sur un ton mutin, je lui demande parfois : “ T’es sûr de vouloir vieillir avec moi et d’écouter les mêmes histoires encore et encore ?” mais lui me répond “Okkkaaayyyy” sur un ton las en plaisantant 😃.

Ces histoires que je raconte :
quand on ma mère m’a puni dans les toilettes, quand j’ai fait une grosse bêtise et quand j’ai testé des nouveaux ciseaux sur mon nouveau pull, quand j’ai vu un exhibitionniste, quand mon père m’a piqué ma tirelire, quand on j’ai eu la varicelle et que je ne pouvais plus jouer avec personne, quand ma cousine et moi n’avons plus jamais été meilleures amies…

Ces histoires où je me sentais pas fière, où je me suis sentie lésée, les petites ou grandes injustices, à quel point les gens m’ont fait du tord et lui m’écoutait avec une oreille attentive et pleine d’amour.
Sauf que l’autre soir, on s’est rendu compte que j’étais arrivée à bout de toutes mes histoires. Je lui ai bien sûr déjà répété plusieurs fois les mêmes histoires. J’insiste toujours pour lui raconter l’histoire même s’il ne l’a pas envie de l’entendre. Après tout, c’est son rôle de mari hahaha !

De nouvelles histoires

On était posé sur le canapé. Pour trouver d’autres histoires, il me propose de raconter des histoires où les gens ont été gentils avec moi.
Étonnamment, je ne parle jamais ces histoires là. J’ai été prise au dépourvu. Il m’a fallu un peu de temps pour en trouver.
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