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Changer de vie

J’aime pas mon travail

14/03/2018

je n'aime pas mon travail - anna chen life coach de vie
Mon changement de vie a vraiment débuté par ça, par cette prise de conscience là que je vous partage aujourd’hui. Je me suis rendue compte qu’il était possible d’aimer son travail, que je n’avais plus besoin de me forcer à faire ce travail qui me stressait, qui ne me correspondait pas et qui ne faisait pas sens pour moi.

Ci dessous je parle de mon ancien travail d’informaticienne hein 😃 ! parce que j’adore mon métier de coach !

J’ai pourtant tout essayé

Dès le premier jour où j’ai commencé ma carrière, je l’avais su que ce métier n’était pas fait pour moi mais j’ai persisté pendant 6 ans. Je me suis dit que c’était la boite, le statut de consultante ou le client qui n’allait pas. J’espérais une meilleure mission. J’ai même changé de boîte et j’ai trouvé le boulot de rêve. Je m’entends encore dire: “La boîte est jeune, dynamique, start up. Je peux évoluer, apprendre. J’ai un poste avec des responsabilités. Les collègues sont ultras sympas. Mon chef est cool. Pleins de RTTs. Super CE.

Et bah non ça n’allait toujours pas.

Enfin se l’avouer

Il m’en fallu du temps pour me l’avouer, l’avouer aux autres et le dire tout haut. Dire qu’on aime pas son travail est comme un sacrilège.

« Je n’aime pas ce que je fais ». Personne ne dit ça en entreprise. On dira toujours qu’on trouve que son travail est intéressant, qu’on apprend plein de chose, qu’on a un bon salaire, qu’il y a une bonne ambiance, qu’il y a un bon CE. Mais tout ça, c’est limite pour justifier que notre travail ne nous plaît pas mais on ne se l’avoue pas. On ne le sait peut être même pas. On dit que le travail est sympa, que la cantine est bonne, que c’est proche de la maison. Mais qu’est-ce qu’on s’en fout ?!
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La vie de mouton noir

11/04/2017

la vie de mouton noir

J’étais avec une cliente qui a ce rêve de voyager. Chaque voyage pour elle est un espace de découverte, d’émerveillement, de rencontre. Là où elle est vraiment elle même. Mais sa vie la rattrape. Elle s’interdit de vivre sa vie. Elle ne supporte pas le regard des autres. Elle aimerait vivre une vie différente. Elle ne supporte pas d’être le mouton noir. Ça serait tellement plus facile d’être comme les autres et oublier qu’elle a ce rêve pour elle. Simple mais impossible.

Je ne connais que trop bien la vie de mouton noir.
Ça a énormément résonné en moi. Je suis un mouton noir. Pendant longtemps ça a été un fardeau à porter de vouloir autre chose que ce qu’on voulait pour moi, ce que je devrais vouloir selon mon statut social.

La vie de fille chinoise
J’aurais dû me marier avec un chinois avant 25 ans, arrêter mes études, travailler pour mes parents, être comme les autres, être commerçante/restauratrice, vivre dans la communauté, avoir 2 enfants…
La vie de femme active française
J’aurais dû avoir un travail CDI, être propriétaire, me marier, devenir manager, avoir des enfants, espérer qu’on me donne un meilleur poste, espérer une augmentation de salaire, monter petit à petit les échelons, attendre les weeks, les vacances, la retraite pour enfin vivre…
La vie d’entrepreneuse
J’aurais dû faire du marketing, faire du networking, collaborer avec des personnes, faire du gratuit, travailler pour les entreprises, aligner mes prix sur la concurrence, me faire connaître…

Cependant à chaque fois, j’ai choisi d’être le mouton noir, consciemment ou inconsciemment.

C’est quoi une vie de mouton noir ?

C’est suivre sa propre voie quand tout le monde voudrait que tu sois comme eux. Vivre la vie qui nous fasse vibrer, vivre son authenticité. Non, ce n’est pas seulement vivre différemment. C’est écouter cette partie de soi qui nous dit que non ce n’est pas la vie qui est faite pour nous.

La vie de mouton noir.

C’est choisir un chemin que les autres ne choisissent pas. C’est se tenir seul contre tous. C’est affirmer ses rêves, ses convictions au monde entier quand tout le monde pense le contraire. C’est vivre cette différence, c’est dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.

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Conseil n°2 : Suis ton coeur

03/03/2017

trouver sa voie conseil 2

Le chemin qui mène jusque là

Tu es arrivée sur ce blog parce que peut être tu veux trouver ta voie, ton job idéal, celui qui te va comme un gant, que tu aurais envie de faire toute ta vie, qui soit ta passion, que tu aimes tout simplement. Mais aujourd’hui, ce n’est pas le cas.

Pourquoi? Déjà tu as passé toute ta vie à faire un travail qu’il faut en te disant qu’il fallait trouver un travail qui paie les factures, un travail où il y a un marché. Tu as choisi des études en vue d’entrée dans le marché du travail sous les meilleures auspices, tu as fais le bon bac pour avoir la bonne école. En fait, ton chemin a été tracé bien avant que tu ne prennes ce travail. Tu t’es retrouvé dans ce boulot que tu n’aimes pas. J’extrapole un peu. En fait, c’est ce qui m’est arrivé surtout.

Jamais, je ne me suis demandée ce que j’aimais, ce que je voulais faire. Mais plutôt mes choix ont longtemps été dirigé par ce besoin de créer une vie stable, avec une carrière, un boulot qui paie bien, pour assurer mes arrières, avec le bon bac, les bonnes notes. En suivant ce chemin sécurisant, j’ai fini tout droit dans une vie qui ne me plaisait plus. En fait, pendant des années ça allait jusqu’à ce que je me rappelle que je déteste mon travail et que j’en ai ma claque des RTTs et d’une promotion dans cette boite.

Mais qu’est ce qui a manqué ? Faire ce que j’aime, le boulot que j’aime.
Bah comment faire ça? Ecouter mon coeur. Lui me dira ce que j’aime faire.

Have the courage to follow your heart and intuition, they somehow already know what you truly want to become. – Steve Jobs

Euuhhh méga hic. Je n’ai jamais fait ça…. Je n’avais mis jamais le coeur en premier. Le choix du coeur était perdu entre tous les « Il faut que », « Je dois », « C’est pas cher », « Ça marche », « C’est à la mode », « C’est ce qui se fait », « Ce qui ce que truc muche a fait et elle a beaucoup aimé », « J’ai besoin de ça ». La conséquence de ça, c’est que j’avais un appart meublé chez ikea, avec plein de trucs dépareillés, des vêtements achetés parce que c’étaient pas chers ou en soldes, pleins de trucs que je faisais qui ne m’intéressaient qu’à moitié, je vivais une vie qui me ressemblait pas. Donc pas étonnant que je faisais un métier qui ne me plaisait pas non plus.
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Pourquoi j’ai changé de vie

13/02/2017

pourquoi changer de vie
Je dis souvent que c’est à cause de ma maladie que j’ai changé de vie. En fait, c’est la raison qui m’a mise au pied du mur. Mais c’est un enchevêtrement d’idées et de pensées qui m’ont mené à changer totalement ma vie. Ma maladie est seulement un des facteurs déclenchants au fond.

En fait, ma reconversion est le fruit d’un long processus de réflexion qui a vraiment remis en cause toute mon existence.

Vous savez ce que les gens disent lors des conversations métaphysiques. Bah je suis le fruit d’une conversation métaphysique avec moi même. Pas ce genre de conversation qu’on a à 3h du mat avec une bande de gens bourrés et en partant du principe qu’on sait que ça ne mènera à rien.

Je voulais pour parler de toutes ces raisons et ce questionnement existentielle qui est à l’origine de mon changement de vie, qui a provoqué la recherche de sens et l’envie de faire de ma passion mon métier.

Ce qu’on retient en maison de retraite

Je ne sais pas pourquoi mais hier soir j’ai pas arrêté de penser à cette conversation que j’avais eu avec mon pote David. Fallait que je vous le raconte. Je ne vous ai jamais parlé de mon ami David. C’est un pote d’école d’ingé. Lui étudiant en génie des systèmes urbains et moi génie informatique. On est rentré dans la vie active en même temps. On a vu nos carrières avancés et évolués. Entre 2 bières, il nous arrivait de nous demander où on serait dans quelques années.

Un jour, il me raconte cette histoire qui va me rester sur le coeur. Il me parlait de l’expérience d’une de ses amies qui travaille en maison de retraite.

David: “Tu sais de quoi parlent les vieux dans les maisons de retraite ?
Moi: “Non chai pas.
David: “Il parle de leurs enfants et de leurs voyages.
Moi: “Ah ouais…. C’est tout ?
David: “Ouais.
Moi: “Et ceux qui ont travaillé toutes leurs vies, qui n’ont pas d’enfants? Ils parlent de quoi ?
David (d’un air triomphant) : “Bah ils ne parlent pas.
Moi: “Nooonnn ?
J’en reste surprise et choquée. C’est juste un extrait de toutes les choses qu’on peut se raconter lol. David si tu me lis 😛. Je sais pas si tu souviens de cette conversation mais elle m’a marqué. Elle a remis en question pas mal de chose dans ma vie.
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Crois en tes rêves

02/02/2017

Crois en tes rêves

Le courage d’y croire

Je sais que ce n’est pas intuitif pour tout ceux qui disent “Je veux le voir pour le croire“. Mais tes rêves ne se réaliseront qu’à partir du moment où tu y croiras.
C’est facile de croire quand tu vois les choses. C’est facile de croire une fois que c’est fait. Mais croire quand c’est une idée folle, croire quand ton intuition te susurre cette idée, croire quand tout le monde pense le contraire. Là, c’est courageux !

Toutes les personnes, qui vivent leurs rêves aujourd’hui, y ont tous cru un jour. Elles n’ont pas attendu de voir et de croire après.

Si tu ne crois pas que tu y arriveras, tu auras toujours le regard tourné vers ce qui pourrait échouer. Tu douteras. Tu te mettras des bâtons dans les roues. Tu chercheras des raisons qui expliqueraient pourquoi ça ne marchera pas. Tu ne seras qu’à moitié engagée. Tu ne feras pas grand chose. Tu resteras derrière le doute.

Commence par y croire.

Tes rêves te challengeront.
Tes rêves te demanderont toujours de croire d’abord.
Tes rêves n’existeront qu’à partir du jour où tu y croiras.

Believe you can and you’re halfway there – Theodore roosevelt

Soit assez folle pour y croire.
Soit assez effrontée pour oser croire que l’impossible est possible.
Soit assez visionnaire pour voir ce que les autres ne voient pas.
Soit assez courageuse pour écouter ton intuition.

Une fois que tu y croiras, il n’y aura plus rien qui ne te retiendra. Plus personne ne pourra te faire changer d’avis. Il ne restera plus qu’à trouver comment tu vas y arriver.
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Trouver sa voie : Conseil n°1

22/01/2017

trouver sa voie - conseil 1
J’ai des personnes qui m’écrivent et me demandent des conseils. Je voulais les partager ici car ça peut aider d’autres personnes aussi. Ça m’a donné l’idée de commencer une petite série de conseils simples et pratiques. Je débute par celui ci.

Il y a une première chose qui me plombait quand je voulais tellement trouver ma passion mais je savais pas par où commencer.

Je ne sais pas ce que je veux

J’arrêtais pas de dire « Je sais ce que je ne veux pas mais je ne sais pas ce que je veux ». Je l’ai dit plein de fois. J’en restais là dans ma réflexion. Donc je n’avançais pas. J’arrêtais pas d’énumérer ce qui n’allait pas, ce que je ne voulais plus, ce qui me frustrait. J’arrivais pas à décoller mes yeux de cette situation qui me pourrissait le quotidien et je disais inlassablement « Je sais ce que je ne veux pas mais je ne sais pas ce que je veux ».

On me demandait ce que j’avais envie et je répondais « Je sais ce que je ne veux pas mais je ne sais pas ce que je veux ». C’était suffisant pour clôturer une conversation. Si je disais que je ne savais pas, c’est que je ne savais pas. Je ne cherchais pas plus loin. Je crois que j’avais besoin de statuer sur le fait que je ne voulais plus ma situation actuelle et exprimer un peu mon ras le bol. .

Mais en disant ça, ça ne m’aidait pas à savoir ce que je voulais, à avancer dans mon projet. « Je sais ce que je ne veux pas mais je ne sais pas ce que je veux » Ce n’est pas la fin de la conversation. Ce n’est pas suffisant. Je suis restée là dedans pendant des mois sans faire de progrès. Continue Reading

Toi, tu feras le chemin

13/01/2017

Toi tu feras le chemin
Pendant longtemps, j’ai eu du mal à parler de mes difficultés à continuer à travailler dans un job qui ne me plaisait plus. Mais petit à petit, ma langue s’est déliée. J’ai réussi à vivre au grand jour ce que j’endurais. . Je parlais de mon mal être à mes collègues, mes amis, les amis de mes amis. Moi qui me suis longtemps sentie isolée dans ce cas, j’ai été surprise de voir que c’était une situation qui touchait beaucoup de personnes. À un moment donnée dans leur carrière, beaucoup ont remis en question leur métier. Beaucoup auraient aimés avoir un travail plus épanouissant. Beaucoup ont ce rêve. Mais peu vont faire le chemin. Peu vont être assez fou pour y croire et agir pour y arriver.

Cette situation concerne les jeunes, les moins jeunes, les personnes aigries que tu ne soupçonnerais pas avoir des rêves. J’en ai entendu des rêves, des regrets, des espoirs, des histoires de rêves avortés. Beaucoup ont ce rêve de faire quelque chose qui leur plaise vraiment. Mais peu vont faire le pas. Peu vont aller étancher leur soif de passion.

Toi, ça ne sera pas ton cas.

Toi, tu feras le chemin.
Parce que tu me lis.
Parce que ce rêve te tient éveillé.
Parce que tes lundis matins sont des cauchemars et même peut être tes dimanches soirs.
Parce que tu ne vis que pendant les moments de sursis du vendredi soir au dimanche.
Parce que tu n’as pas le choix. Tes rêves te le demandent.
Rien d’autre ne te motive, pas ton travail, pas la retraite, pas les RTT.
Tu veux t’échapper

Toi, tu feras le chemin.
Toi, tu vas trouver la solution.
Ça prendra le temps qu’il faudra.
Ça pourra prendre toutes tes ressources.
Mais tu sais que rien ne t’empêchera de trouver.
Toi, tu ne laisseras pas tomber
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A ma lectrice idéale

06/01/2017

coach de vie - lectrice idéale

Pendant longtemps, je ne savais pas pour qui je bloguais, pour quelle audience. Ça m’a beaucoup perturbé. Je me demandais si les gens allaient aimer, si je disais des choses compréhensibles, si ça allait les intéresser tout simplement. J’étais assez perdue. Il n’était pas facile pour moi de bloguer dans ces conditions.

Ma lectrice idéale

On vous dit toujours de parler à une lectrice idéale ou une cliente idéale qu’il faut la connaître sur le bout des doigts, savoir ses problèmes, ses habitudes, ce qu’elle mange… A un moment donné, j’avais presque laissé tomber cette idée parce que ça m’agaçait. Et je n’arrivais pas à écrire pour moi même (faut apprécier ce qu’on écrit hein 😉 ) et pour une personne fictive et ne pas savoir si ça lui parlait ou pas. Fallait être moi même et en même temps se mettre dans les chaussures de quelqu’un autre.

Le mois dernier, j’ai eu ma réponse. Ma lectrice idéale, ma cliente idéale ! (pfffiouf grand soulagement) C’est pas quelqu’un que je ne connais pas, une personne lambda qui a tel ou tel problème. Ce n’est pas non plus la moyenne de toutes les personnes qui m’ont contacté.

Qui aurait besoin de mon aide et mes conseils? (Roulement de tambour )
Bah moi même !! Ma cliente idéale, c’est moi il y a 2 – 3 ans.

Quand j’étais tellement bloquée dans mon travail quand je désespérais, quand je croyais être la seule, quand je ne savais plus à quel saint me vouer. Cette Anna complètement désespérée. Cette version de moi même qui était perdue, qui ne savait pas par où commencer, qui cherchait désespérément de l’aide mais qui ne trouvait aucun témoignage, aucun blog qui résonne avec elle.

Anna 2014

Je voulais vous présenter cette Anna 2014:

Anna 2014Elle n’en pouvait plus du tout de son travail mais avait du mal à sortir la tête de l’eau et était complètement dégoûtée du travail, qui voulait tellement changer de carrière mais ne savait pas du tout comment faire. Elle ne voulait plus attendre seulement les week-ends, les vacances, la retraite pour enfin vivre !

Elle avait tellement peur de tout lâcher, de tout risquer pour quelque chose qu’elle pensait presque impossible “faire de sa passion son travail ». Elle avait terriblement peur de tout perdre.

Elle avait tellement envie d’y croire. Elle voulait trouver sa vocation, avoir ses réponses. Elle ne supportait plus sa réalité, ses lundis cauchemardesques. Elle voulait une carrière qui ait un sens, où elle puisse s’épanouir vraiment, où elle aurait de la joie de se lever le matin pour faire ce qu’elle aime, elle voulait un métier qui puisse faire avancer le monde. Elle voulait aider les autres.
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Life coach

Reconversion professionnelle : Est-ce que tu arrives à vivre de ton activité ?

28/11/2016

reconversion-professionnelle-vivre-de-son-activite
Je voulais répondre à la question qu’on me pose un peu trop souvent. “Est-ce que ça marche ? Est-ce que tu arrives à vivre de ton activité?” On m’a posé cette question (ou les variantes) à plusieurs reprises depuis que je me suis reconvertie. Ça me fait chier franchement. Voilà je l’ai dit. Haaannn je dis des gros mots dans mon blog. Oui. Bref lol.

Les personnes qui s’enquièrent de ma santé financière: Ma mère (normal). Des personnes que je connais et même des personnes que je connais pas me le demandent aussi (C’est un peu n’importe quoi…). Je pense que ce sont des personnes ont envie de se reconvertir mais elles n’osent pas et viennent me demander si financièrement ça va bien de mon côté. Surtout maintenant que ça fait 18 mois. On vient vérifier la température par ici.

Ça me fait chier parce que d’une ça ne les concerne pas et de deux, je n’ai pas à leur dire.

J’ai tendance à dire ” Oui ça marche” pour clôturer le sujet mais aujourd’hui je pense que ça mérite que j’y réponde vraiment.

Je comprends pourquoi on me pose cette question. L’un des plus gros freins qui empêche la reconversion, c’est l’argent. C’est l’inquiétude de beaucoup de mes clients aussi et de toutes les personnes qui veulent se reconvertir en fait. La question de l’argent, de la sécurité financière. On a envie de survivre et de bien vivre. On se reconvertit et on voudrait surtout pas perdre ce chèque à la fin du mois.

La reconversion : pas pour l’argent

J’ai envie de dire que ce n’est pas pour ça que je me suis reconvertie. Pas pour ça que je le fais, pas pour avoir 2500 euros à la fin du mois.

On va me répondre mais “ouiii mais faut bien manger, vivre, payer les factures non ? Tu peux pas ignorer ça.” On me l’a déjà dit celle là aussi.

Vous savez quoi ? J’avais déjà un travail qui me payait les factures et même très bien. Pendant 6 ans, j’ai fait ça. Ça m’a asséché l’âme de l’intérieur. Ça m’a tué à petit feu de faire quelque chose que j’aimais pas, qui me parlait pas qui ne faisait pas avancer le monde… Bref, quelque chose que je savais faire, que j’étais douée pour faire, où on me payait bien pour faire.

Si je devais faire ça pour l’argent et bien j’aurais continué. Je n’aurais pas changé de métier. Je n’aurais pas cherché ma passion sans relâche. Je n’aurais pas investi dans ma formation. Je n’aurais pas monté mon entreprise. Je n’aurais pas fait tout ça. Pas pour l’argent.
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Chemin de vie : 2 ans

25/10/2016

chemin-de-vie-2-ans

Il y a 2 ans, je me suis lancée et le blog est né comme un cri du coeur.

“For the first time, I thought it was a good idea to write my own blog and to talk about this journey.”

Anna Chen Life Coach

Moi il y a 2 ans


Je débutais ce blog en ne sachant rien du tout. Juste l’envie d’écrire, de partager, de relater mon chemin, de trouver des personnes comme moi qui étaient aussi perdues que moi.

Avant, je pensais qu’on écrivait dans un blog seulement quand on avait un passion. Rien qu’en débutant ce blog, je m’en suis pas rendue compte à l’époque, mais c’est ma passion de partager mon aventure de développement personnel. On ne peut pas écrire et partager autant d’articles à propos quelque chose qui ne nous passionne pas.

Quand j’écrivais ces mots pour la première fois, je n’avais aucune idée de ma passion. Je ne savais pas ce qui allait arriver. J’étais pétrifiée avant de publier l’article. Je faisais comme un saut dans le vide.

Rétrospective

Je met un point d’honneur à toujours regarder d’où je viens. Au lieu de me frustrer et me dire que je n’y suis pas encore, je trouve plus d’inspirations à regarder d’où je viens et à quel point j’ai avancé.

2 ans après: 48 articles, ma vocation, une formation de coaching, une entreprise de coaching, des clients, des workshops…

Aujourd’hui, je suis moins perdue. J’ai trouvé plein de personnes qui sont sur le même chemin que moi. Je partage. Pas assez peut être. Je dis ça mais j’ai quand même 48 articles publiés et et 25 autres brouillons en attente. Je partage. J’écris. Je mûris sur mon chemin. Ce n’est plus la fougue du début à crier au monde entier que je suis perdue comme on lance une bouteille à la mer.

Je vous propose de relire ces 2 ans d’aventure avec moi: Continue Reading